« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15
Un des sacrements les plus méconnus de l’Eglise est le sacrement de l’onction des malades.
Et pourtant ! On est tous confontré un jour ou l’autre à la maladie ou à la veillesse. Ce sacrement nous apporte la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve. Il peut nous guérir, même si ce n’est pas forcément une guérison physique.
Qui peut recevoir le sacrement de l’onction des malades ?
Tout baptisé peut recevoir ce sacrement lorsqu’il est atteint d’une grave maladie ou que sa santé baisse avec l’age. Il n’y a pas d’ages pour le recevoir. Vous pouvez le demander pour un bébé. Pour discerner sur la gravité de la maladie, le prêtre de votre paroisse est là pour vous aider.
On peut recevoir plusieurs fois ce sacrement.
Quelle est la différence entre le sacrement de l’onction des malades et l’extrême onction ?
C’est la même chose. Seul le langage a changé. On utilise aujourd’hui plus souvent « sacrement de l’onction des malades » car l’extrême onction fait penser à la fin de vie. Or ce sacrement peut être reçu à n’importe quel moment de la vie ! Il n’est pas réserver à la personne sur son lit de mort.
D’ailleurs, ce sacrement apporte :
- une guérison intérieure,
- une réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu,
mais aussi parfois une guérison physique ou un vrai « mieux être ».
« Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai » Mt 11, 28
Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.